Qui sommes-nous?

Cher lecteur,

Vous êtes sur le nouveau site internet de l’Institut IESE, site conçu pour devenir VOTRE site.

Tout d’abord, nous remercions son concepteur, militant de la cause d’émancipation des peuples dans son propre pays.

Pourquoi avons-nous décidé, nous cinq, quatre syndicalistes de la métallurgie et un de l’éducation nationale, de fonder cet institut ? Nous ne sommes ni économistes ni experts sociaux. Syndiqués, nous avons, chacun dans son entreprise, exercé une ou plusieurs fonctions, électives ou non, de représentants du personnel et ce durant plusieurs mandats. Ainsi, comme beaucoup d’autres syndicalistes, tout en gardant notre métier d’origine, nous avons acquis des connaissances à un niveau souvent suffisant pour commencer à pouvoir démonter les mécanismes si destructeurs de la mondialisation et contribuer à décrypter les projets patronaux et gouvernementaux de textes, lois et décrets.

« Décrypter », il s’agit aussi de cela. Avec le dialogue social se substituant à la loi du 11 février 1950 sur la liberté de négociation, les contre-réformes se multiplient et, pour tenter de faire croire que les travailleurs ont tout à y gagner, de nombreuses expressions à double sens ou aux buts non déclarés parsèment les textes soumis aux organisations syndicales. La simple lecture ne suffit pas. La méthode consiste à renvoyer le lecteur à d’autres textes sans les reproduire en annexe. Les projets de la loi Travail étaient remplis de ces pièges, certains n’ayant été découverts que tardivement. Cela rend d’autant plus nécessaire le travail de l’IESE qui a d’ailleurs été le premier à publier, pour tous, le décryptage du projet de loi Travail.

En consultant la liste des études réalisées par notre institut et portant sur des lois, textes d’accords interprofessionnels, vous constaterez l’importance du travail réalisé par l’IESE et donc l’enjeu, pour la défense des droits et des syndicats de l’existence d’un tel institut.

Fondé, par des syndicalistes pour tous les syndicalistes, ne recevant aucune subvention d’institution étatique ni de parti politique, l’IESE n’existe que par ses adhérents et leur dévouement à notre cause commune.

Chacun d’entre nous a pu vérifier combien il est difficile d’exercer pleinement son mandat de défense des collègues de travail quand on ne dispose pas des outils et des accès à la connaissance. Avec la mondialisation et la croissance fulgurante du nombre d’informations circulant, les employeurs qui, en tous cas dans les grands groupes, connaissent leurs affaires, ont tendance à servir et rabâcher sous forme binaire dans ces domaines économiques et sociaux, leur vérité révélée, appelée pensée unique. Celle-ci est d’autant plus pressante qu’après plus de 30 ans de reculs sociaux, austérité et anti syndicalisme systématique, des traditionnels instituts syndicaux, il ne reste plus grand chose. Nous ne prétendons pas les remplacer mais notre existence remets en évidence ce besoin essentiel et suscitera, nous l’espérons, des vocations.

La devise : « Tous pour un, un pour tous » est aussi la nôtre. Celle-ci nous convient d’autant mieux qu’elle fixe le sens social que chacun a donné, depuis son plus jeune âge, à son engagement personnel et collectif.

Nous nous reconnaissons dans le « Le contrat social »i, de Jean-Jacques ROUSSEAU pour l’égalité des droits, la justice et la souveraineté des peuples et qui constitua le « programme » de Maximilien Robespierre.

Indépendant de toutes les institutions, nous ne recevons aucune aide directe ou non des autorités ou des organisations d’employeurs. Notre fonctionnement repose entièrement sur le bénévolat et nos frais sont couverts par les cotisations, les ventes de livres et les dons de syndiqués ou de syndicats, ceux-ci étant les premiers destinataires de notre travail.

Aujourd’hui, toutes les affiliations syndicales de salariés sont présentes à l’IESE.

Liberté totale de chacun, partage systématique des informations et connaissances, discussions démocratiques telles sont les règles dans le respect de notre but commun : Contribuer au combat d’émancipation par l’accès à la connaissance des faits et des enjeux économiques, sociaux, pour les producteurs que sont les travailleurs.

Denis Langlet, Jean Pierre Vialle, Jean Pierre Battais, René Benedetti, Gérard Reix