Le traité transatlantique
Par Jean Pierre Vialle 20 novembre 2013
Un peu plus de deux mois avant la signature des traités de Rome, le 18 janvier 1957, Pierre Mendès-France motivait son opposition dans une intervention à l’Assemblée Nationale :
"Le projet du marché commun, tel qu’il nous est présenté, est basé sur le libéralisme classique du XXe siècle, selon lequel la concurrence pure et simple règle tous les problèmes. L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, soit elle recourt à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme "providentiel", soit à la délégation de ses pouvoirs à une autorité extérieure laquelle au nom de la technique exercera en réalité la puissance politique, car, au nom d’une saine économie, on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement une politique, au sens le plus large du mot, nationale et internationale".
Note de réflexions 29 août 2016
Au début de l’été, par le recours répété à l’article 49 ter le gouvernement hollande Valls a réussi à imposer la loi travail. Juridiquement ce projet que nous avons dès le premier jour refusé est devenu une loi. Son contenu reste tout à fait inacceptable et nous saisirons toute occasion pour arracher son abrogation1
Juridiquement cette loi existe. Mais socialement ? Et du point de vue de la démocratie ?
A toutes les femmes et tous les hommes attachés à la démocratie et aux droits sociaux
EN FINIR AVEC L’AUSTERITE SANS FIN
Voilà l’enjeu! Cette aspiration profonde des peuples, forgée dans des années de lutte et de conquêtes sociales et politiques se heurte frontalement et quotidiennement à la soumission du pouvoir aux marchés financiers et à l’avidité sans limite de la finance.
IESE Monde du travail
8 A rue de la Ceinture
78000 Versailles
France
Denis LANGLET
06 20 90 32 40
Jean-Pierre VIALLE
06 86 93 72 72
Gérard REIX
06 60 55 98 11